17 juin 2013

Camp de pâques des sangliers

Les photos de la descente en radeau ont été intégrées dans le message " camp de pâques des sangliers :"




3 juin 2013

WE avec les papas ...


  Merci Ste Claire: le We commença sous un beau ciel bleu.
 
Des papas de scouts voulurent bien nous accompagner pendant ce We,  ils formèrent la sympathique patrouille du Hamster jovial.
Nous plantâmes nos tentes dans une forêt plutôt marécageuse envahie par des hordes de moustiques.
 
Notre bon roi Louis partant en croisade requit de forts (et beaux) soldats ayant mérité leur expédition au tombeau du Christ. Une joute fut organisée, des chevaliers, des mercenaires et des paysans s'y rendirent et cela s'annonça sans merci : des combats loyaux ou pas,
petits contre grands et vice versa, finalement les mercenaires remportèrent cette partie. Une trêve fut annoncée pour que l'on puisse assister à la messe.
Le souper englouti, vint la veillée, une belle méditation lue, la prière et 2 dizaines de chapelets furent proposés. La nuit vint, plutôt agitée pour certains et plus calme pour d'autres.
 Au son de la Totoche, le lever, le petit-déjeuner, la joute redémarra par le parcours hébert : barre à 2 mètres, ramping, saut, équilibre…Puis des défis furent mis en place: jeux d'adresse, concours de morse et de pompes, combats en équilibre sur une poutre …
Après la traditionnelle sioule, les chevaliers (majoritairement des papas) remportèrent 3 points consécutifs puis ils se retirèrent (car ils étaient trop forts !.) Les
mercenaires et les paysans restèrent face à face. Ces derniers en ressortirent vainqueurs…Puis les tentes furent pliées, les sacs rangés et le rassemblement final sonné: les chamois remportèrent ce beau We.
Merci a tous.
FSS
Luc de Sury d'Aspremont

Samedi 1er  juin



























 
Après la messe
 









 
Préparation du repas et veillée
 















 
Dimanche 2 Juin
Dérouillage du matin

 
 Parcours sportif  .
























 Défis









 
 

 
Fin du WE






















 

 

Merci à tous les papas pour leur présence , leur dynamisme et leur jeunesse ...
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Un des textes médité ce WE :
 
Que de la gueule!

Une simple observation des mœurs et coutumes du milieu « tradi-mytho-mili-pêchu » permet de découvrir un sacré microbe, pour ne pas dire un virus, qui fait des ravages parmi nous : il s’agit du TPF, « Tout Pour la Frime » ou encore du QDLG, « Que De La Gueule ». Soyons sérieux : Il est infiniment triste de voir des jeunes, et quand je dis jeunes, nous pouvons tous nous sentir plus ou moins concernés, qui sont pourtant des gars bien au départ, des gars qui ont souvent pas mal reçu (famille, milieu, scoutisme, ...) Mais qui se gâchent par manque d’idéal solide, par manque de profondeur spirituelle. Derrière leur belle apparence de « catho-tradi-mytho-pêchu », il n’y a hélas plus ou pas grand chose. Oh, si on les croise dans la rue on se dit
 
‘‘Ça, c’est un type bien !’’ 
 
Le chèche, la coupe de cheveux, l’autocollant Espoir et Salut de la France derrière la voiture... tout y est ! Ouf ! On est rassuré ! Tout ça ne vaut RIEN si derrière il n’y a pas un désir brûlant d’aimer Notre Seigneur, de le Servir, de lui plaire... Tout ça ne vaut RIEN, si on ne désir pas être un SAINT ! Et c’est là dessus que nous devons nous examiner chaque jour : oui ou non, ai-je le désir d’être un saint ? Est-ce que j’en prends réellement les moyens ?
 
‘‘Rien de moins ? ! !’’
 
NON ! Rien de moins ! On doit vouloir être un saint !
 
‘‘Doucement, doucement, on à 14, 16, 18 ans, on a le temps ! Laissez-nous nous amuser un peu...’’
 
NON ! Pas de temps à perdre ! La jeunesse n’est pas faite pour le plaisir, elle est faite pour l’héroïsme ! Et il faut de l’héroïsme pour vouloir être un saint dans notre pauvre monde...
 
‘‘Mais on est jeune...’’
 
JUSTEMENT ! C’est avec tout l’enthousiasme fougueux de notre jeunesse qu’il faut nous lancer corps et âme, dès maintenant dans l’aventure de la sainteté. Cette aventure dure, exigeante, mais si belle et si exaltante, qui nous conduit vers les sommets ! Ne soyons pas des « petits bourgeois » de la sainteté ! Notre Seigneur veut tout, nous veut entièrement à lui, corps et âme. Il est mort pour cela. Soyons généreux ! Donnons-nous à lui, à fond, là où il nous veut.
 
‘Doucement, holà ! Ce sont des belles paroles, mais concrètement ?’’
 
Concrètement ? C’est tout simple ! Prenons la résolution de ne jamais être un contre-témoignage pour notre prochain. Nous avons l’étiquette « catho » sur le front ? Très bien ! Ça nous oblige à être des saints, sous peine de décevoir les autres. Ainsi, le catho qui triche en classe, c’est un contre-témoignage ! Le catho qui arrive à passer une journée sans prier, c’est un contre-témoignage ! Le catho qui flirt au bahut, c’est un contre-témoignage ! Le catho qui n’ose pas témoigner de l’exigence de la pureté par peur des moqueries, c’est un contre-témoignage ! Le catho qui n’ose pas réagir quand son prof sort des propos scandaleux ou erronés sur le Christ, l’Eglise ou le Pape, c’est un contre-témoignage ! Le catho qui se sent obligé de rire grassement aux histoires crades, sous peine de passer pour un type coincé, c’est un contre-témoignage... pas besoin de continuer la liste, examinons-nous plutôt sur le témoignage que nous osons donner autour de nous...
 
‘‘Houlà, c’est un peu trop dur pour nous, tout cela... c’est beau, ok, mais c’est trop difficile, ce n’est pas pour nous...’’
 
Oui, mais désolé, à 14, 16, 18 ans, il est grand temps de faire un choix :
 
· Soit j’écoute ma nature paresseuse. Je choisis alors de rester mouton parmi la masse anonyme des moutons, je choisis  d’en rester à un idéal au ras des pâquerettes, au « que de la gueule », au juste nécessaire pour paraître « catho-tradi-mytho-pêchu » en soirée ou à la sortie de la Messe, je choisis de ne pas renoncer aux petits plaisirs faciles... je choisis de mener ma vie spirituelle pépère : Jésus, je ne lui en demande pas trop (sauf avant les examens...), en échange, Il ne doit pas trop m’en demander non plus...
 
· Soit je vise un peu plus haut, je suis un peu plus viril... Je me donne un grand coup de pied au c.. , et je me jette dans l’aventure, corps et âme. Je refuse de me contenter d’être médiocre, ni même d’être moyen... je veux être un saint ! Je sais ce que cela va me valoir : sourires moqueurs de la part des plus gentils, insultes, mépris, haine pour les autres. Tant mieux, ce sera toujours ça de plus à offrir au Christ. Et puis je ne suis pas seul : j’ai peut-être des amis qui partagent ce même idéal pour m’aider, j’ai en tout cas les anges, les saints, Notre-Dame, et puis... Notre-Seigneur : ‘‘Je ne vous laisse pas seuls !’’ a-t-Il dit à ses disciples. C’est vrai je suis faible, pêcheur, mais si je tombe, Jésus est là pour me relever, quelle que soit la gravité de ma faute. Je ne sais pas jusqu’où j’arriverai, jusqu’où tout cela va me mener, mais je fais de mon mieux et je m’abandonne : je renonce à moi-même, j’accepte de me donner avec tout l’enthousiasme et la générosité de ma jeunesse, là où je suis maintenant et, au moment venu (ça arrive très vite...), là où le Seigneur m’appelle : père de famille, prêtre ou religieux. Au Bon Dieu de décider ; moi, une seule chose m’importe : SERVIR, en faisant sa volonté. Avec une grande confiance, je me confie à Marie, ma Mère et ma Reine : c’est elle qui doit tenir la barre, et me mener jusqu’à son Fils.
Ce choix, il ne faut pas le repousser, le remettre indéfiniment à plus tard. Demain, dans trois jours, dans deux semaines, il sera peut-être trop tard... Et une fois que ce choix est fait, il nous faut le redire chaque jour de notre vie :
 
-                     ‘‘Seigneur, je suis bien peu de chose, mais pour Vous, je ne peux pas me contenter de peu. Vous me voulez saint, rien de moins... D’accord ! J’accepte cette mission et avec l’aide de Votre grâce, plaise à Dieu que je la remplisse, même et surtout si cela doit me coûter cher : mon confort, ma tranquillité, mes petits plaisirs, et peut-être un jour, mon sang... !’’
 
            « Que tous les jeunes, et parmi eux tous nos scoutes et guides, soient assoiffés d’absolu, de pureté, de transparence, de joie et de sainteté ! »
 
            Du Père Hyvernat