24 novembre 2012

Message d'Amaury , ROUTIER




Jeudi 1er novembre : départ pour Paris ! Au programme, le RNR : 4 jours de marche et de construction personnelle, dans un esprit scout et une ambiance enthousiasmante.
 
 
 
 

Après être arrivés à Paris, nous prenons de nouveau le train, jusqu’à Pontoise. Là-bas, après un rapide pique nique, nous commençons une marche dans la campagne -d’après une judicieuses remarques d’un plaisantin, ce n’était pas de la pluie qui nous surprit, mais tout simplement de l’eau tombant du ciel. Marche  rythmée par l’heure route, la première pour certains routiers, et l’un des moments clé de la journée d’un routier.


 
Enfin arrivés au lieu de camp, domaine des scouts de France généreusement mis à notre disposition, nous installâmes les tentes et assistâmes à la messe. A noter le froid insidieux qui nous surprit, ou plutôt ce manque de chaleur, d’après une autre remarque judicieuse du même auteur. Nous prîmes le dîner en compagnie d’un séminariste de la communauté saint Martin. Une veillée mémorable conclut cette première journée du RNR, dans une ambiance délirante.
A l’aube du deuxième jour, dérouillage dans la motivation générale, puis à nouveau messe, en plein air. Puis vinrent les témoignages de deux séminaristes et d’un jeune marié, sur le thème du départ routier. Nous pûmes lors des carrefours échanger sur des sujets choisis. L’après midi s’ensuivit, avec une marche, en pleine nature, dont une partie se déroula dans le parc du Vexin, au milieu duquel nous pûmes, humides, renouveler l’expérience de l’heure route.
Le soir venu, après l’intervention d’Atanase Périfant, initiateur de la journée des voisins, pour présenter le service du lendemain, il y eu un grand rassemblement avec les quelques 350 routiers, au cours duquel se déroula un départ routier.
Le troisième jour fila rapidement, entre une belle marche pour aller à la gare, le voyage en RER et en métro, la recherche de Jean-Mi, qui s’était perdu, le service, au cours duquel nous fîmes l’heure route, et enfin le témoignage du n°2 de Danone, sur la construction de soi et la recherche de la vérité dans sa vie, suivi d’une veillée d’adoration et de confessions.
 

Le service consistait à mettre en place dans le XVIIe arrondissement un « réseau XVIIe solidaire », c'est-à-dire un réseau de solidarité entre voisins. Dans le même but que la fête des voisins, il cherche à éviter que des personnes se retrouvent seules face à de grosses difficultés, ou tout simplement seules … face à la solitude.
 
 
A noter, le débarquement tonitruant des 350 routiers dans la gare St Lazare, au rythme de « qui ne saute pas n’est pas routier ! », sous les regards éberlués de ceux qui ne voulurent pas, à notre grand dam, faire de galipette.
 

 


Après avoir passé la nuit dans une salle de l’église Saint Augustin, le clan Gérard de Cathelineau se retrouva, après un petit déjeuner place de la Concorde, à Notre Dame de Paris, pour la messe rassemblant guides aînées et routiers, ainsi que pour un dernier rassemblement sur les quais de la Seine, au milieu des holàs destinés aux péniches.
 




 
Enfin, le clan se retrouva dans le train, direction Bordeaux, où il essaya –vainement- de se reposer après ces quatre jours intenses.
 Amaury Chaix