Jeudi 1er
novembre : départ pour Paris ! Au programme, le RNR : 4 jours de
marche et de construction personnelle, dans un esprit scout et une ambiance
enthousiasmante.
Après être arrivés à Paris, nous
prenons de nouveau le train, jusqu’à Pontoise. Là-bas, après un rapide pique
nique, nous commençons une marche dans la campagne -d’après une judicieuses
remarques d’un plaisantin, ce n’était pas de la pluie qui nous surprit, mais
tout simplement de l’eau tombant du ciel. Marche rythmée par l’heure route, la première pour
certains routiers, et l’un des moments clé de la journée d’un routier.
Enfin arrivés au lieu de camp,
domaine des scouts de France généreusement mis à notre disposition, nous installâmes
les tentes et assistâmes à la messe. A noter le froid insidieux qui nous
surprit, ou plutôt ce manque de chaleur, d’après une autre remarque judicieuse
du même auteur. Nous prîmes le dîner en compagnie d’un séminariste de la
communauté saint Martin. Une veillée mémorable conclut cette première journée
du RNR, dans une ambiance délirante.
A l’aube du deuxième jour,
dérouillage dans la motivation générale, puis à nouveau messe, en plein air. Puis
vinrent les témoignages de deux séminaristes et d’un jeune marié, sur le thème
du départ routier. Nous pûmes lors des carrefours échanger sur des sujets
choisis. L’après midi s’ensuivit, avec une marche, en pleine nature, dont une
partie se déroula dans le parc du Vexin, au milieu duquel nous pûmes, humides,
renouveler l’expérience de l’heure route.
Le soir venu, après l’intervention
d’Atanase Périfant, initiateur de la journée des voisins, pour présenter le
service du lendemain, il y eu un grand rassemblement avec les quelques 350
routiers, au cours duquel se déroula un départ routier.
Le troisième jour fila
rapidement, entre une belle marche pour aller à la gare, le voyage en RER et en
métro, la recherche de Jean-Mi, qui s’était perdu, le service, au cours duquel
nous fîmes l’heure route, et enfin le témoignage du n°2 de Danone, sur la
construction de soi et la recherche de la vérité dans sa vie, suivi d’une
veillée d’adoration et de confessions.
Le service consistait à mettre en
place dans le XVIIe arrondissement un « réseau XVIIe solidaire »,
c'est-à-dire un réseau de solidarité entre voisins. Dans le même but que la
fête des voisins, il cherche à éviter que des personnes se retrouvent seules
face à de grosses difficultés, ou tout simplement seules … face à la solitude.
A noter, le débarquement
tonitruant des 350 routiers dans la gare St Lazare, au rythme de « qui ne
saute pas n’est pas routier ! », sous les regards éberlués de ceux
qui ne voulurent pas, à notre grand dam, faire de galipette.
Après avoir passé la nuit dans
une salle de l’église Saint Augustin, le clan Gérard de Cathelineau se
retrouva, après un petit déjeuner place de la Concorde, à Notre Dame de Paris,
pour la messe rassemblant guides aînées et routiers, ainsi que pour un dernier
rassemblement sur les quais de la Seine, au milieu des holàs destinés aux
péniches.
Enfin, le clan se retrouva dans
le train, direction Bordeaux, où il essaya –vainement- de se reposer après ces
quatre jours intenses.
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